Pierre Ruelle, éditeur en 1985 du Dialogue des creatures traduit par Colard Mansion (1482), n’avait à sa disposition que le manuscrit conservé à la ÖNB de Vienne ; la découverte relativement récente du second manuscrit (appartenant à une collection privée) a permis de mener une collation exhaustive, révélant que (1) la copie de Vienne transmet un texte de moindre qualité, (2) les deux manuscrits dérivent d’un antigraphe commun, (3) les erreurs dans le manuscrit de Vienne sont dans la plupart des cas des fautes imputables au copiste, et non au traducteur.
Pierre Ruelle, editor in 1985 of the Dialogue des Creatures translated by Colard Mansion (1482), had at his disposal only the manuscript housed at the ÖNB in Vienna; the relatively recent discovery of the second manuscript (in a private collection) made it possible to undertake an exhaustive collation, revealing that (1) the Vienna copy transmits a text of inferior quality, (2) the two manuscripts derive from a common antigraph, (3) the errors of the Vienna manuscript can be attributed in most cases to the copyist, not to the translator.